Bijlage 1
Werkplaats Talen, een Europees initiatief uitgevoerd door het Nationaal Bureau mvt in Nederland
Within a very short time, the European Union will undergo its most significant enlargement to date. The new Union will be home to 450 million Europeans from diverse ethnic, cultural and linguistic backgrounds. It will be more important than ever that citizens have the skills necessary to understand and communicate with their neighbours. Building a common home in which to live, work and trade together means acquiring the skills to communicate with one another effectively and to understand one another better. Learning and speaking other languages encourages us to become more open to others, their cultures and outlooks. The ability to understand and communicate in other languages is a basic skill for European citizens
Atelier de languages étrangères
L’atelier
de langues étrangères est une plateforme destinée au dialogue et à l’action pour
tous ceux intéressés et impliqués dans l'enseignement des langues étrangères aux
Pays- Bas. L’objectif principal est d’impliquer le plus grand nombre de
personnes et d’instances dans la mise en pratique d’évolutions souhaitées dans
le domaine de l’enseignement des langues étrangères. Cette initiative se situe
dans le contexte suivant:
L’état des lieux
Suite à l’année Européenne des langues étrangères et à la demande du Ministère
de l’Education, de Culture et de Recherche des Pays- Bas, le Bureau National des
langues modernes étrangères a fait établir l’état des lieux dans le domaine de
l’enseignement des langues étrangères aux Pays- Bas. Les conclusions de cette
analyse fournissent les thèmes de dialogue pour les participants dans cette
discussion. Cette analyse a été publiée au début de l’année 2004 sous le titre
Het vreemde talenonderwijs in Nederland. Een situatieschets (L’enseignement des
langues étrangères aux Pays-Bas. Un aperçu).
Un programme d’action
Peu de temps après la Commission Européenne a publié son propre programme
d’action 2004-2006 pour les langues étrangères. Dans le cadre de ce programme
les états-membres sont invités à établir leurs propres programmes d’action
nationaux et de rapporter les résultats dès 2007. Aux Pays-Bas le conseil des
ministres a décidé de donner suite à cette demande. Entre-temps on a
communiqué’ à la chambre de députés du parlement néerlandais qu’un programme
d’action sera soumis au printemps de l’an 2005.
Des conférences génératrices
de projets
Dans ce contexte et comme composante de ce programme d’action, le ministère de
l’Education, de Culture et de Recherche a demandé au Bureau National des langues
modernes étrangères de mettre sur pied un atelier de langues étrangères. Cet
atelier a pour objectif d’entamer un dialogue entre les intéressés sur les
résultats de l’analyse, c'est-à-dire sur les problèmes signalés dans ces
conclusions. Sous la présidence du Bureau National des langues modernes
étrangères un comité d’action s’occupe à identifier et canaliser les différentes
initiatives dans ce domaine. Pour ce faire on organise e.a. des conférences et
des séminaires générateurs de projets, réunissant les personnes et les
instances concernés et capables de jouer un rôle dans la réalisation des
initiatives. Le cas échéant les projets développes dans ce cadre peuvent être
soutenus par des moyens financiers ou avec l’expertise du comité d’action.
L’implication des concernés
L’état des lieux a permis d’identifier dans les conclusions14 thèmes. Ces thèmes
constituent le point de départ du dialogue. En outre les participants dans ce
dialogue peuvent proposer leurs propres objectifs et accents. Tous les
initiatives et projets qui se font dans ce cadre doivent viser l'amélioration de
l'enseignement des langues étrangères et doivent être soutenus par les
différents partis concernés (enseignants de langues, apprenants, parents
d’élèves).
Les 14 thèmes
Les thèmes qui résultent de l’état des lieux se regroupent en trois
catégories:
1 Le contexte de notre enseignement des langues étrangères
1.1 La maîtrise de langues étrangères se fait de plus en plus importante tandis
que le temps disponible à l’acquisition de ces langues semble plutôt diminuer.
La prépondérance de l’anglais, l’importance de la maîtrise d’autres langues
européennes, rôle des langues des pays voisins
1.2 Les Pays-Bas dans le contexte européen. La proposition européenne
d’apprendre au moins deux langues étrangères, stimuler l’enseignement précoce
des langues étrangères, la mise au point de l’indicateur de Barcelone, et autres
développements européens.
1.3 L’Europe pour les Pays-Bas. Importance et pertinence du Cadre de Référence
Européen, Dialang, Portfolio Européen des langues, e.a.
2 La qualité de notre
enseignement des langues
2.1 Le processus de l’apprentissage, basé sur les contenus ou sur les
compétences. Les évolutions dans le sens d’un enseignement orienté sur les
compétences impliquent des changements pour l’enseignant, pour les matériaux,
pour l’évaluation et pour le test et les examens disponibles.
2.2 Le rôle de l’enseignan : instructeur ou entraîneur/coach. L’orientation de
l’enseignement sur les compétences exige un autre comportement de la part de
l’enseignant. Ceci se présente d’abord dans le domaine du planning et de
l’organisation du processus de l’apprentissage. Dans l’interaction entre
enseignants et apprenants il y a moins de prévisibilité et moins de certitude
dans l’évaluation des résultats, il faut une plus grande capacité
d’improvisation.
2.3 Disponibilité des matériaux d’instruction. Le manque de matériaux appropriés
dans le contexte d’une culture professionnelle qui se caractérise par une grande
dépendance de manuels scolaires.
2.4 Le suivi dans la ligne d’apprentissage. La grande autonomie des
établissements scolaires aux Pays-Bas entraîne des décalages considérables
entres les différents secteurs de l’enseignement comme entre le primaire et le
secondaire, entre le secondaire et le supérieur et entres les différents formes
d’enseignement professionnel.
2.5 Les compétences professionnelles des enseignants. Des problèmes comme la
formation lacunaire à l’enseignement des langues étrangères pour le primaire,
connaissances lacunaires dans le domaine méthodologique et didactique, surtout
en ce qui concerne l’acquisition des langues, dans la formation pour le
secondaire et peu de activités dans le domaine de la formation continue de la
part des enseignants;
2.6 Mythes et réalités sur les résultats obtenus. Il y a des décalages
considérables entre les niveaux proposés et supposés et ceux réellement
constatés dans les différents secteurs d’enseignement, surtout pour l’allemand
et le français.
3 Les instruments visant
l’amélioration de la qualité
3.1 La tendance à valoriser les compétences génériques et l’orientation
professionnelle. La tendance à donner une plus grande influence sur le choix et
la définition des objectifs de l’apprentissage aux débouchés de cet enseignement
(industrie, employeurs, universités), entraîne dans le secteur
(pré)professionnel une accentuation des objectifs génériques et pertinents pour
la profession au détriment de compétences spécifiques tels que la maîtrise des
langues.
3.2 Une grande liberté de choix pour l’apprenant et pour les établissements
scolaires. Il y a une nette tendance à augmenter la liberté du choix de
l’apprenant et de laisser une plus grande liberté aux établissements de définir
ce qu’ils veulent proposer comme programmes et profils aux apprenants. Ceci
comporte des avantages mais aussi des inconvénients pour la position des langues
étrangères et risque d’agrandir le décalage entre les différents secteurs de
l’enseignement et de réduire la comparabilité des résultats scolaires.
3.3 Le système de contrôle de qualité dans les établissements. La responsabilité
du contrôle de la qualité de l’enseignement incombe de plus en plus aux
établissements eux-mêmes. Pourtant en ce moment les instruments de contrôle et
l’expertise pour les mettre en oeuvre semblent manquer. Pour les responsables
dans les établissements les compétences générales des enseignants sont plus
faciles à estimer et à évaluer que les compétences spécifiques. Ceci pourrait
encore entraîner un effet non désiré.
3.4 Effet de retour de nos examens sur l’apprentissage. La forme de nos examens
du baccalauréat entraîne une mise en accent de la compréhension écrite et orale
dans le processus de l’apprentissage et provoque une pratique d’entraînement
pendant de longues années avec des formes de test (surtout aux questions à choix
multiple) au détriment de formes de pratique réelle de la langue.
3.5 Recherche liée à la pratique et orientation scientifique. Les contraintes
auxquelles sont soumises les chercheurs scientifiques pour survivre en tant
que chercheurs professionnels (publish or perish) et le système de subvention
qui va avec, entraînent une plus grande mise en évidence des recherches
théoriques au détriment de formes de recherche appliquée et pertinente pour la
pratique.